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Remembering Peshev on the EU Day of the Righteous

by Gabriele Nissim

Gabriele Nissim commemorated Dimitar Peshev also in the premises of the European Parliament in Brussels, in the presence of Israeli President Shimon Peres and the Bulgarian authorities. Here is an excerpt of his speech (in French). You can read the full story in the box below. 

La honte au rencontre de la quelle va l'Allemagne à cause de cela ne sera pas oublié pendant long temps! En faits sur qui tombera un jour la même frappe que maintenant on veut infliger aux  juifs, si non sur nous-mêmes?” Comme nous le savons aujourd'hui l'Allemagne paie encore ce prix moral, lors que la Bulgarie grâce à Peshev et tous les gens qui ont suivi l'esprit de cette lettre peut vanter d'avoir sauvé sa réputation dans le monde.  Peshev avec sa proteste a été capable de stopper la déportation des 50.000 juifs de la Bulgarie, mais il n'est pas réussi à bloquer celui des 12.000 juifs de Thrace et Macédoine. Roi Boris aurait pu le faire, mais il ne l'a pas fait. Il s'agit d'une responsabilité dont nous ne pouvons pas nous taire. A eux va notre mémoire dans cette journée au Parlement de Bruxelles. 

La lettre de Peshev , si relue aujourd'hui 70 ans après, transmit à l'Europe deux enseignements de grande actualité. La richesse d'une nation ne doit pas être mesurée seulement par le Produit interne lourd, mais aussi par sa force morale. Si elle perde sa sensibilité sur les droits humains, ou se tait sur les crimes qui sont commis contre des autres populations, comme arrive aujourd'hui en Syrie par exemple, on crée la pauvreté las plus ignoble pour n'importe quel pays: l'indifférence. Quand Peshev parle de la vulnérabilité des petites nations, il suggère qu'un comportement insensible envers les gens qui souffrent, sont persécutes ou se trouvent dans une situation économique pénible (comme la Grèce dans la communauté européenne) peuvent un jour porter des conséquences très mauvaises sur celui qu'en est responsable, car il n y a aucune nation, comme d'ailleurs aucun être humain, qui comme a soutenu Rousseau dans sa lettre à Émile, ne puisse un jour tomber en disgrâce en se trouvant à devoir compter sur la solidarité des autres.  Nous touts avons besoin des autres pour notre survie. Ceci est l'héritage moral des hommes justes dans tous les génocides, de celui des arméniens à la Shoah au goulag au génocide arménien au celui des tutsis, au Cambodge. Ils ont risqué la vie pour ces valeurs. C'est pourquoi nous les honorons aujourd'hui, au nom de Peshev".

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